Jeunesse

1986-2016 : D'une jeunesse inscousiante, à l'épreuve du réel ...
Etapes de vie : Antiracisme sous controle, anticolonialisme anachronique, islamisme européen, nationalisme français divisé, quiétude rurale.

De l'antiracisme, des années 80, au militantisme musulman des années 90, puis une traversée sociologique au coeur du nationalisme français et finir enfin enraciné à la terre de France ...
Plus de 30 ans, une vie, au sein d'une expérience sociale inédite, celle d'un transplanté.
Être transplanté est une aventure particulière.
Découvrir que nos ancêtres sont aussi nos contemporains venus d'outre-méditerranée, est une sensation bizarre.
A la fois anachronique, atemporelle et vécue sur deux espaces géographique simultanés.
Être d'ici et de la bas, rattaché à hier en vivant aujourd’hui.
Le déracinement est une violence, l’enracinement un geste désespéré ou un projet de vie.

Notre socialisation a commencé à la fois dans l'antiracisme, des 80's, sous la houlette des potes du PS, puis au coeur des mosquées dont certaines nous ont mis en contact avec le militantisme islamo-politique venu du monde musulman. On saura plus tard que les cadres de nouvelles associations musulmanes engagées étaient des « islamistes ».
De l’expérience associative des milieux musulmans et de la surmédiatisation des questions liées à l'islam, nous avions tiré la conviction que nous étions par notre condition de transplantés : La nouvelle question publique.
L'islam et la France ou la querelle permanente ...

Les termes du débat sont imposés depuis le début, avec ses constantes.
La religion est une question polémique et d'ordre privée.
Les convictions sont respectées et ont droit de cité, avec un à priori fréquent à propos de la religion, héritage de l’anticléricalisme français.
L'idéologie dominante pose comme fait historique acquis, le multiculturalisme et l'immigration, mais l'expression de la foi de ces mêmes immigrés est sujette à rejet, à doute systémique, contradiction de nos élites, maîtrise simultanée du discours et du réel est un jeu dificile.
Le discours dominant, pose comme axiome la liberté intégrale d'expression, y compris la critique de la foi, sans limite voire l’injure et l’irrévérence ou même le blasphème.
Difficile dialogue pour les tenants d’un esprit Charlie et libertaire post 68, face à des populations transplantées hétérogènes encore en partie ancrées dans des modalités de vie sociale traditionnelle ou archaïque.
Débattre avec Marianne selon des termes de débat tronqués, nous est difficile mais il faut surmonter le défi.
Sans ambiguités ni détours, assumer ce que nous sommes, notre diversité et comprendre que l'essentialisme est une fausse route, dialoguer en permanence et comprendre.
Refuser les assignations, accepter le cadre et continuer à oeuvrer.

30 ans de parcours engagé et assumé.

Islamisme ou representativité ?

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Qu'est ce que la bête immonde ?

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La TV lucarne pour contruire le discours.

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Paysage scolaire musulman, nouveau champ d'experience.

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Rester connecté avec le vivant, se relier au cosmos

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La droite nationale française ce continent interdit.
Plongée au coeur de la bête immonde, ou le lever de rideau ...

30 ans de constructions médiatiques, il fallait regarder derrière le rideau ...

1985

Mon grand père ce facho

Arrivé en 1947, dans la France d'après guerre, comme beaucoup d'Algériens sous domination française, mon grand père, comme mon beau père d'ailleurs, découvrirent la France, metropolitaine, l'ogre d'en face, le monstre qui semblait avoir toujours habité en trellis, chez eux là bas, outre méditeranée.
Des discussions avec mon grand père, j'ai le souvenir, de son béret, de certaines de ses expressions cht'i ...
Depuis ses 20 ans, en 1947-49, sur les chantiers immobiliers lyonnais, jusqu'aux décenies d'industrie textille, des trente glorieuses, à l'âge de la retraite il constituait mon premier champ d'études sociales inconcientes.
Comment pouvait-il être parfois si dur avec ses semblables ?
Certaines reflexions anti-immigration me sideraient ...
Jamais je n'aurait cru qu'il était si visionnaire.

1986

Touche pas à ma racaille ...

Pendant ce temps, loin des débats houleux avec le papy, je profitais des petites mains jaunes, bleues, vertes et rouges, que distribuaient les potes, du PS, près de Roubaix.
Avec Mathias, mon copain d'enfance - fils de mon instit de sucrroit - devenu gardien de la paix aujourdhui, on allait à un concert "gratuit", organisé pour les potes de SOS Racisme ...
Une fois rentrés, Mathias, m'annonca qu'il était puni, et me donna ses mains et autocollants de SOS Racisme, que son père lui avait interdit de garder.
Premières interrogations, premiers doutes, une entrée en politique inscouciante.
Toutes les contradictions étaient réunies ...
L'antiracisme instituionnel faisait ses premiers dégats, dans mon cercle immédiat.
Se pouvait-il que mon instit soit un raciste ?
La petite main pour dire stop ?
Touche pas à mon pôte ...
Pourtant des potes j'en voyais beaucoup, et leur comportements de rapines et autres dites "incivilités" en nombre constant, étaient loin des valeurs patriarcales du papy et de mon père.

SOS Racisme, comme SOS baleines ?
Fallait-il au lieu de lutter prétendumeent contre le racisme, sauver le racisme pour qu'il dure le plus longtemps possible ?
Jusqu'à ce que Zemmour ait le droit de dire ce qui fut interdit à Le PEN penant 30 ans ?

1993-2005

Premiers pas militants

L'UOIF ...
Une organisation complèxe, qui fut notre berceau militant, notre lieu de socialisation associatif.
Un modèle d'organisation communautaire à finalité politique.
Du moins était-ce ainsi que nous l'avions compris.
Organiser pour l'intérêt communautaire des actions de sensibilisation, sur l'islam, sur l'intégration politique et sociale des jeunes musulmans.
Nous faisions - à moins de 20 ans - nos premières armes dans un univers arabophone mais intégrationiste, pour un islam de France mais transnational, des contradictions et des doutes. Une aventure humaine interessante, tranplantation de phénomènes politiques exogènes.
Violence et terrorisme, foulard et laïcité, ambivalence des élites politiques et luttes de pouvoir intestines au sein del'islam de France ...


2002

Du 21  avril et d'autres choses

Voter le Pen au présidentielle un acte blasphématoire ?

Qui l'aurait cru, des musulmans à l'extreme droite ?
Des musulmans zemouriens ?
Il parait que de nombreux musulmans auraient voté le 21 avril pour jean Marie le Pen ?
J'étais de ceux qui ont osé dans un esprit Charlie avant l'heure, provocateur et reflechi, suciter un débat communautaire sur la fin de l'histoire, la fin d el atutelle gauchiste sur un éléctrat captif issu d el'immigration.
Penser l'autonomie et la fin de l'alienation à gauch edes musulmans français, pour qu'ils soient des français comme les autres afin d'entereer leur essentialisation.
telle etait mon propos en 2007....
...
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